Philippe Besson – Ceci n’est pas un fait divers


Témoignage dans un média de l’auteur Clic sur ce lien

Je n’avais jamais rien lu de cet auteur. Désolée pour lui de commencer par cette description et dénonciation sur des faits divers qui s’ajoutent jour après jours sous mes yeux et me rappellent des souvenirs personnels.
Monsieur l’auteur m’a vraiment agacée en intervenant à la première personne par ce frère absent depuis longtemps de la maison pour suivre des études de danse. Là n’est pas le propos. C’est par un coup de fil de sa sœur qu’il adore qu’elle lui avoue que : « il s’est passé quelque chose » et plus tard dans cette conversation téléphonique elle ajoute « papa a tué maman »
Entre le début de la première phrase et la deuxième de celle qui a tout vu et doit pour moi se trouver à l’avant-plan, l’auteur fait intervenir le frère absent dans des pérégrinations mentales à la fois justifiées et pour moi si égocentriques. Cela m’a fait monter sur mes grands chevaux.

Après avoir à l’instant écouté le témoignage de l’auteur, quel dommage de ne pas l’avoir inséré à la fin de son livre. Ou alors j’ai loupé quelque chose, que l’auteur veuille bien m’en excuser.

Sans doute parce que moi-même dans ce genre d’événements je ne suis pas pudique et je raconte les faits tels qu’ils ont été vécus avec lucidité comme si c’était hier. La mémoire reste tenace. Elle n’oublie pas les couleurs, les gestes, le cri que j’ai jeté lorsque mon père saoul a levé le couteau au-dessus de maman dans le but de le lui enfoncer où ? J’ai hurlé, j’avais moins de huit ans, j’ai dévalé les escaliers jusqu’au rez-de-chaussée. Maman m’a retrouvée recroquevillée entre un mur et une armoire. Je n’ai pas réalisé que maman était vivante. Je voulais m’enfuir loin de mes parents. Maman m’a obligée à monter près d’où se trouvait cet homme -horreur. J’avais peur qu’il recommence. Voilà mon témoignage. L’école inconsciemment pour les enseignants m’a beaucoup aidée. Ce fut toujours mon seul refuge à côté de bien d’autres dysfonctionnements.

Pour revenir au livre, cette victime qu’est la sœur passe pour moi au second plan. Rien n’est mentionné à la fin. Pour moi une frustration.
Pour moi ce n’est qu’un livre écrit à la première personne par celui qui n’était pas là. D’ailleurs sa sœur le lui dira bien clairement.
La suite pour elle est bien triste et aura dû suivre une lente reconstruction. La description du crime est significative pour ce que cette pré-adolescente a vu.
Je suis triste pour elle. Pour son frère aussi dans la vie réelle.
Après autant d’années je me demande comment ils vont aujourd’hui ? Surtout elle.

A Monsieur l’auteur, après avoir entendu le récit dans le journal cité, je comprends mieux ce que vous avez reçu de ce garçon qui voulait parler de ce qui lui tenait en à coeur, au plus profond de lui même, victime collatérale. Ici c’est elle qui aura vu les coups de couteaux, sans les compter et se retrouver dans une sidération, et dans un état second. Ce frère, « protecteur » vous racontera ce récit. Bien entendu que vous avez dû vous sentir, comment ? Devant cet inimaginable et recevoir cette confession. Ce que j’ai écrit, c’est avant d’entendre votre témoignage par vidéo que j’ai entendu hier soir. J’ai donc écrit en brut ce que je pensais. Maman a été agressée trois fois, par un homme saoul. Elle n’est jamais partie, par peur que lors d’une occasion de beuverie, il nous tue tous les trois. J’en ai beaucoup voulu  à maman. Et aujourd’hui, elle s’est sacrifiée, même si elle et moi nous nous sommes souvent disputées à ce sujet. J’entends ce qui ne se passe pas pour ces femmes. Alors je me pose bien des questions. Nous avons vécu un enfer, jusqu’au moment où à treize ans, j’ai été le chercher à l’arrêt du tram pour qu’il ne rentre plus dans ce bistrot, pendant deux ans. Cela a fonctionné. La psychiatre lors de l’affaire Dutroux, m’a dit que j’ai pris la place de ma mère pour faire ce qu’elle aurait dû faire. Peu importe, je l’ai fait pour moi, pour protéger mes cahiers qu’il avait lancé au-travers de la pièce, une autre fois. Ah non !, l’école pas question pour moi d’y toucher. Ce fut ma motivation supplémentaire. 

brindille33

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15 réactions sur “Philippe Besson – Ceci n’est pas un fait divers

    • Bonjour Brigitte. Je vais avoir soixante-quatorze ans ou septante-quatre. J’ai eu la chance d’être résiliente, toutefois un tel événement laisse des traces sur une enfance et adolescence à la maison pas terrible. Heureusement l’école, votre collège et lycée ainsi que les profs et les cours m’ont permis d’enrichir ma soif d’apprendre. A ce jour je continue cet apprentissage grâce à la télé, documentaires et surtout livres. Bisous 😘 Gene

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  1. Je n’ai pas lu ce livre de Philippe Besson mais j’en ai entendu parler .
    Quelle force de caractère il faut avoir pour prendre la place de sa mère dans cette prise en charge du père .
    Quel enfer tu as du vivre dans l’enfance à cause de l’alcoolisme de ton père .
    Bises

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    • Oui, en effet, comme d’autres. Maman d’abord, moi aussi. Je ne puis pas oublier. Je suis contente de lui avoir fait passer cette envie. Après il n’a plus pu boire, sous peine dixit le médecin, de devoir avoir des problèmes à la prostate. Tout ce qui concernait cette partie de l’anatomie masculine, il en avait vraiment la trouille. Parfois, aujourd’hui, je fantasme et qu’est ce que j’avais comme moyen de chantage. Sinon, j’aimais bien aller le chercher au tram, au bout de cette longue avenue. Il regardait par le hublot du tram si j’étais là. Que d’ambiguïtés dans tout cela. Pour dans sa tête, pas dans la mienne. Il disait au boulot qu’il avait une fille extraordinaire, studieuse etc…. L’autre face du personnage. En vieillissant et en réfléchissant, je me dis qu’il nous a fait subir à cause de l’alcool, sa grande jalousie vis à vis de maman, dix-huit plus jeune que lui, et très coquette. Et il n’y avait pas que l’alcool. Maman travaillait de nuit, je te laisse imaginer la suite logique dans une tête détraquée. Je pense, cela n’excuse pas, mais qu’il a été quatre ans dans les camps de concentration comme résistant communiste, en Allemagne. Il avait des jambes horribles. Je ne savais pas ce que c’était. Un jour maman m’a dit ce sont les traces indélébiles de ce qu’ils lui ont fait subir comme torture. Et pourtant, il remettait son enveloppe à maman, il avait un grand jardin qu’il cultivait pour nous quatre. Il s’y investissait totalement. Je l’ai aidé contre mon gré, pour planter les petites pdt qu’il allait chercher en train aux Pays-Bas. Il ne voulait qu’une sorte bien définie. Je ne la connais. Je dois dire que son jardin était magnifique. Les autres jardiniers admiraient ses plants de pdt. Je dois dire que les feuilles étaient grandes, fortes et belles. Il était fier comme un paon, et pouvait. J’avais aux environs de treize ans, et j’avais déjà mal au dos. Maman n’est jamais venue. Elle détestait cet endroit. Moi pas, car nous mangions de bons légumes. Papa cultivait sain, sauf peut être pour les pdt. En tout cas, nous habitions après dans une maison, il a pu avoir un autre jardin communal derrière chez Volkswagen, et j’allais avec lui ramasser les pdt. Il avait une petite soixantaine. Là il ne buvait plu du tout, sauf qu’il se tapait des crises de colère. Il racontait qu’il avait un voile rouge, c’est le cas de le dire, et hop il nous frappait avec cette ceinture du pantalon. Oh que cela brûle, pince, bref cela faisait mal. Etrangement vu le passé maman s’interposait, et il ne touchait pas maman. Elle se mettait alors à la raisonner pendant des heures. Je trouvais son discours si long et inutile. Tout cela sans raconter le reste. J’en ai beaucoup voulu à maman de ne pas être partie. Encore en vivant mariée à Bordeaux. Mon mari ne comprenait pas les dialogues que j’avais avec elle. Il ne m’a jamais jugée, il ne comprenait pas. Depuis lors, nous ne sommes pas ensemble pour rien avec nos dysfonctionnements familiaux respectifs, nous comprenons et essayons encore et encore de comprendre. Pour maman, je puis dire aujourd’hui qu’elle a pris la meilleure décision possible. Je pense qu’avec son instinct elle a pu comprendre que lors d’une séance de beuverie, comme cela se passe aujourd’hui, il nous aurait tué tous les trois ou maman. Je comprends mieux en écoutant tous ces témoignages, ces plaintes dont on ne tient pas compte, ni les voisins, ni la police, personne. Il y a Mme Sauvage, ensuite la personne qui est restée un an en préventive et est sortie de prison, elle devait faire la p*te dans les parkings des routiers. J’ai lu le livre écrit par son avocate avant son procès. Le livre est immonde surtout à la fin, où elle va tuer son mari et où elle va avoir l’aide de ses enfants qui aiment tant leur maman. C’est grâce à cet amour qu’elle a pu survivre. Pour revenir à ce livre, j’imagine cette jeune fille voir sa maman à terre recevoir tous ces coups de couteau. Quel traumatisme pour elle ! Maman n’est pas morte, mais dans mon cerveau, elle l’était lorsque je me suis retrouvée au rez-de-chaussée. Je ne voulais plus voir ni l’un ni l’autre. Maman, pour une autre raison plus grave, et puis papa dont j’avais une trouille bleue. De mon frère hélas, je n’en ai aucun souvenir. Il avait trois ans de moins que moi. Je ne sais où il se trouvait. Récemment, j’ai fait une thérapie transgénérationnelle basée sur la Constellation Familiale. La conclusion autant pour la psychothérapeute que pour la docteur psychiatre, j’aurais en moi une énergie incroyable, une volonté, qu’elles deux n’ont jamais rencontrées. Personnellement, elles peuvent dire ce qu’elles veulent, je ne ressens rien de tout cela. La seule chose pour moi était l’action. Trouver une solution pour moi-même très égoïstement. J’ai beaucoup ri avec la dernière, il y a plus d’une année, ne croyant absolument pas ce qu’elle disait. Je sais que ce qui m’a sauvée c’est l’amour immense les trois premières années de vie chez mes grands-parents. Cela a mis des fondations très solides. Sauf qu’aujourd’hui, la vieillesse elle ne passe pas du tout, soit la détérioration de notre mécanique. Pfff, pour rire, y a pas un bon mécanicien, pour nous réparer à toutes et tous, ce qui ne fonctionnent plus trop bien ?Haha, je ris jaune !!!! Je continuerai demain, je ne peux plus rester sur ma chaise. J’ai quatre messages encore à approuver. Je le ferai demain après-midi. J’accompagne mon mari chez l’ophtalmologue pour lui faire faire une biométrie avant sa deuxième opération de l’autre oeil de la cataracte. Il n’aurait pas la maladie d’Alzeihmer, mais une perte de la mémoire immédiate. Sincèrement c’est épuisant. Experte en recherche d’objets. Nous en rions beaucoup à deux. J’ai opté pour cette solution, la meilleure, cela nous met dans une forme de jeu, même si c’est très fatiguant. Heureusement sa fille ainée nous est d’une grande aide. Bonne nuit Gisèle. Désolée d’avoir été aussi longue. Bah !! tout le monde peut le lire ce témoignage également. Même si c’est à toi que je m’adresse, cela me fait un bien fou !!!. zzzzzz, suis sur mon pc, pas de smileys pour le petit bonhomme qui dort. 🙂 🙂

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  2. Coucou,

    J’aurais aimé avoir le témoignage de la fille aussi, le témoin de toute l’affaire, et pas rien que le frère. Malgré tout, j’ai tout pris dans la gueule. Cela aurait sans doute été plus terrible, plus émouvant, plus dur, avec les paroles de la sœur. Tes quelques lignes m’ont déjà fait bien mal. Non, je n’ai jamais rien vécu de tout cela et j’en suis heureuse. Je n’ai pas de mots pour décrire ce que je pense des gens qui battent les enfants, les femmes (et les hommes, parfois).

    Je comprends ton ressenti sur le roman, il lui manquait un petit truc et c’est bien que tu aies ajouté le petit texte explicatif en-dessous, avec ce que l’auteur a dit.

    Bisous 😉

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    • En effet, belette, j’ai regretté le peu d’information dans l’écriture de la part de la soeur. Maintenant que j’ai entendu cet interview par l’auteur, je comprends mieux pourquoi. Ce n’est pas pour autant que je sois d’accord. Et encore en ce moment, en te répondant, je suis révoltée par la prise de position de l’auteur suite à la confession de ce jeune homme. Lui aussi est victime, je le sais. Mais il était loin, pas là comme lui reprochera sa sœur dans le livre. Elle a dû tout supporter en ce qui concerne cet évènement. Je ne suis pas objective, pas totalement, et je m’en fiche vraiment. Lui l’auteur n’était pas là non plus. Je reste encore en colère comme une prise en mains, par un homme, raconté par un homme d’un meurtre d’un homme sur une femme, vu par une pauvre jeune victime trop jeune femme qui a dû voir à en vomir tout cela. Même si elle vivait dans les disputes, les coups, et même l’inceste. C’est il me semble je crois avoir été évoqué. Les femmes des poupées, des objets, grrrr !!!! Cela m’énerve !!!! Je pense à la jeune demoiselle. Aussi le jeune homme, mais il est messager, peut-être protecteur. L’auteur a vu cet homme lui raconté son histoire. Pourquoi aucun commentaire à la fin du livre ? Je vais à nouveau voir le début du livre. J’y pensais hier soir. Bisous

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      • Oui, le raconter du point de vue de la fille, témoin clé et qui se trouvait sur place, aurait été intéressant, j’aurais aimé un chapitre avec elle en avant. Pour autant, je n’en voudrai pas à l’auteur, il a raconté d’après le témoignage qu’il avait eu, celui d’un jeune homme…

        Il ne me semble pas que l’on ai parlé d’inceste dans cette affaire…

        Moi je suis plus en colère sur les flics qui ont tout chamboulé dans la maison, qui ont interdit aux enfants de pouvoir y rentrer durant une année et qui n’avaient même pas été foutu de faire nettoyer la scène de crime, j’en veux à l’état qui laisse le père continuer d’être celui qui a encore du pouvoir sur ses enfants mineurs, alors qu’il est en taule pour crime féminicide, j’en veux aussi aux policiers qui n’écoutent pas les plaintes.

        C’est sur ça que je m’énerve, pas sur l’auteur… mais je n’ai pas ton vécu, je ne peux pas comprendre certaines choses, j’en suis consciente. :/

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        • Pour les flics et l’après pour les enfants, je suis totalement d’accord avec toi. Quant à mon vécu, c’est un témoignage. Lorsque je vois des scènes sous la douche avec un couteau, fait totalement copié du film d’Hitchcock, j’ai longtemps fermé les yeux. Lorsque je pelais les PDG, hélas, il a bien fallu passer outre avec ce couteau. Maman un jour m’a dit qu’elle n’aimait pas les couteaux. J’ai pas répondu et ai pensé moi non plus. Elle avait planqué le hachoir à épinards, encore plus dangereux. Aujourd’hui c’est passé. Lorsque je dormais seule à Blaye dans une résidence soi-disant sécurisée, j’avais ds mon tiroir un couteau de cuisine. Je mettais des « pièges » d’avertissement même avec des volets partout, devant la porte d’entrée du couloir, et ds le salon. Ainsi, je n’ai jamais eu peur.
          Quant à une agression sexuelle, j’avais prévu comment réagir. Sauf qu’entre prévoir et être attaquée, l’instinct je crois, nous fait nous débattre, ce qui est une erreur. En pleine nuit, bien entendu. La journée, comme lorsque je vois les flics taper avec leur bâtons, j’aurais une réaction très très violente à me retrouver au poste, à l’hôpital. Ce que j’ai vécu les vingt premières années restent ancrées physiquement et psychologiquement. Sauf en voiture où j’ai une patience angélique. En prenant de l’âge, il n’est pas question de venir me chercher ds une grande surface. Comme j’ai une voix qui porte en parlant normalement, tu imagines si j’élève la voix. 😛
          L’autre jour au rayon dessert pour les chats une jeune dame avec son ami s’éternise devant le rayon. Je lui dis pardon et passe entre deux pour prendre deux sachets pour Minouche, de croquettes gâteaux comme je les appelle. Soudain elle fait une remarque à GG comme quoi il l’a touchée avec son chariot alors qu’elle est enceinte. Je lui ai de suite proposé d’appeler la sécurité pour qu’elle se fasse examiner, ce qu’elle a refusé. Mon pauvre mari n’a rien compris. Ensuite elle m’a traitée de « chieuse » et d’autres mots. J’ai crié ds l’allée que je l’avais entendue. C’est bon que GG m’a entraînée pour continuer les courses. Il sentait que je commençais vraiment à bouillir. Après je ne me suis sentie pas très bien. C’est plus bon pour ma santé le coup d’adrénaline 😂😂. Après nous en avons ri à deux.

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          • Une connaissance m’avait conseillé de m’entraîner à… dégainer un couteau, brandir une matraque (gros câble électrique), utiliser mes clés, ma bombe de laque… bref, il m’avait dit « ce doit être un réflexe » et il avait raison ! Si tu ne t’entraînes pas à… le jour où tu es agressée, tu as ce réflexe et crois-moi, se tenir droite, avec une matraque, devant un mec, ça le refroidit ! Surtout si dans tes yeux, il y brille le mot « je vais te tuer »… heureusement qu’il n’a pas avancé, je pense que je l’aurais amoché 🙂

            De mon côté, j’aime les couteaux et les armes à feu, même si je n’en possède pas… trop dangereux !

            J’ai une voix qui porte aussi, une fois, j’avais crié sur la beauceronne de mon père, qui allait attaquer l’autre chienne, j’ai juste crié « non », sans peur dans la voix, un ordre clair qui a envoyé la chienne dans son chenil, la queue entre les jambes. En rentrant à la maison, ma mère m’avait demandé si c’était moi ou mon père qui avait crié. Oui, nous avons une voix qui porte aussi…

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  3. Je n’ai jamais lu cet auteur.
    Pour ce que tu écris à la fin de ton texte, je suis d’accord, l’alcool est un fléau qui brise les vies et qui n’est pas assez pris en compte dans le système de soin.
    Difficile pour la femme et les enfants d’un compagnon alcoolique qui est violent. Vivre dans la peur, c’est une horreur !
    Bon week-end.

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    • Bonne journée de la Saint Patrick Claudie. L’alcool une saloperie, sans oublier tout de même la perversion d’un individu. Merci d’être passée sur ce texte. Le système des polices, de la santé, est devenu une catastrophe en plus de quinze années en France. Je l’ai vécu, et je puis en témoigner. La fille ainée de mon mari pour son hernie discale n’a pas été bien soignée et pourtant n’a aujourd’hui que la cinquantaine. Et voilà qu’il a fallu repasser sur la table d’opération. La pauvre, une année de convalescence. Ouverture devant et à l’arrière pour les vertèbres. Bref cela nous éloigne des féminicides. Quelle femme n’a pas été atteinte ? Maman n’a rien dit. Mon frère non plus. Je sais que j’ai vécu dans la terreur depuis le début de cet alcoolisme jusqu’à mes vingt ans. Je vivais dans la peur qu’il tue maman. Les réminiscences du passé, j’avais aux environs de douze ans. Bon week-end à toi aussi. Tu crois qu’il s’agit de https ? Je vais changer pour voir. Bisous. Geneviève

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        • Oh Claudie ! Tu connais les ravages de cette saloperie. Je suis triste pour toi. Tu sais mon père buvait, un de ses fils du premier mariage aussi. Amputation d’un bras et mort d’une hémorragie interne. C’est sa sœur qui l’a trouvé. Mon frère, deuxième mariage de papa à cause de l’alcool, même si il a bcp travaillé a eu un avc, dont il s’en sort pas trop mal. Crois-tu que si ton père serait resté avec ta maman, cela aurait été pour toi, ds ton ressenti mieux ? Il est vrai qu’à notre époque les familles femme et enfants et pas d’homme c’était galère. Aujourd’hui, hélas, rien n’a changé.

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C'est gentil d'y avoir pensé, merci.

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