Photo du mois de Mai – Fleurs dans ma ville

Coucou avec un jour de retard. C’était hier notre anniversaire de mariage dix-neuf ans. J’avais envoyé ma photo faite au mois de mars pour ce mois ci et associée à celle qui aurait pu être postée le mois dernier. Et ce matin, la matinée a passé à chanter en duo GG et Gene. Je nous ai imaginé à the Voice tous les deux et la matinée à passer comme rien. Un repas à midi sur le pouce et ensuite j’ai cherché pour l’aînée des belles-filles N. la suite gratuite d’office sur un PC qui ne donne pas son rendement. J’ai ma photo. Des fleurs au mois de mars prises sur les quais de Bordeaux. Il faisait plein soleil. Aujourd’hui des moments de rires et de bonheurs. Comme cela fait du bien. Je sais que je peux un peu tricher. C’est ma faute, je procrastine 😂.

Je remercie les amis du Grand Est d’avoir pris la relève.

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Philippe Besson – Ceci n’est pas un fait divers

Témoignage dans un média de l’auteur Clic sur ce lien

Je n’avais jamais rien lu de cet auteur. Désolée pour lui de commencer par cette description et dénonciation sur des faits divers qui s’ajoutent jour après jours sous mes yeux et me rappellent des souvenirs personnels.
Monsieur l’auteur m’a vraiment agacée en intervenant à la première personne par ce frère absent depuis longtemps de la maison pour suivre des études de danse. Là n’est pas le propos. C’est par un coup de fil de sa sœur qu’il adore qu’elle lui avoue que : « il s’est passé quelque chose » et plus tard dans cette conversation téléphonique elle ajoute « papa a tué maman »
Entre le début de la première phrase et la deuxième de celle qui a tout vu et doit pour moi se trouver à l’avant-plan, l’auteur fait intervenir le frère absent dans des pérégrinations mentales à la fois justifiées et pour moi si égocentriques. Cela m’a fait monter sur mes grands chevaux.

Après avoir à l’instant écouté le témoignage de l’auteur, quel dommage de ne pas l’avoir inséré à la fin de son livre. Ou alors j’ai loupé quelque chose, que l’auteur veuille bien m’en excuser.

Sans doute parce que moi-même dans ce genre d’événements je ne suis pas pudique et je raconte les faits tels qu’ils ont été vécus avec lucidité comme si c’était hier. La mémoire reste tenace. Elle n’oublie pas les couleurs, les gestes, le cri que j’ai jeté lorsque mon père saoul a levé le couteau au-dessus de maman dans le but de le lui enfoncer où ? J’ai hurlé, j’avais moins de huit ans, j’ai dévalé les escaliers jusqu’au rez-de-chaussée. Maman m’a retrouvée recroquevillée entre un mur et une armoire. Je n’ai pas réalisé que maman était vivante. Je voulais m’enfuir loin de mes parents. Maman m’a obligée à monter près d’où se trouvait cet homme -horreur. J’avais peur qu’il recommence. Voilà mon témoignage. L’école inconsciemment pour les enseignants m’a beaucoup aidée. Ce fut toujours mon seul refuge à côté de bien d’autres dysfonctionnements.

Pour revenir au livre, cette victime qu’est la sœur passe pour moi au second plan. Rien n’est mentionné à la fin. Pour moi une frustration.
Pour moi ce n’est qu’un livre écrit à la première personne par celui qui n’était pas là. D’ailleurs sa sœur le lui dira bien clairement.
La suite pour elle est bien triste et aura dû suivre une lente reconstruction. La description du crime est significative pour ce que cette pré-adolescente a vu.
Je suis triste pour elle. Pour son frère aussi dans la vie réelle.
Après autant d’années je me demande comment ils vont aujourd’hui ? Surtout elle.

A Monsieur l’auteur, après avoir entendu le récit dans le journal cité, je comprends mieux ce que vous avez reçu de ce garçon qui voulait parler de ce qui lui tenait en à coeur, au plus profond de lui même, victime collatérale. Ici c’est elle qui aura vu les coups de couteaux, sans les compter et se retrouver dans une sidération, et dans un état second. Ce frère, « protecteur » vous racontera ce récit. Bien entendu que vous avez dû vous sentir, comment ? Devant cet inimaginable et recevoir cette confession. Ce que j’ai écrit, c’est avant d’entendre votre témoignage par vidéo que j’ai entendu hier soir. J’ai donc écrit en brut ce que je pensais. Maman a été agressée trois fois, par un homme saoul. Elle n’est jamais partie, par peur que lors d’une occasion de beuverie, il nous tue tous les trois. J’en ai beaucoup voulu  à maman. Et aujourd’hui, elle s’est sacrifiée, même si elle et moi nous nous sommes souvent disputées à ce sujet. J’entends ce qui ne se passe pas pour ces femmes. Alors je me pose bien des questions. Nous avons vécu un enfer, jusqu’au moment où à treize ans, j’ai été le chercher à l’arrêt du tram pour qu’il ne rentre plus dans ce bistrot, pendant deux ans. Cela a fonctionné. La psychiatre lors de l’affaire Dutroux, m’a dit que j’ai pris la place de ma mère pour faire ce qu’elle aurait dû faire. Peu importe, je l’ai fait pour moi, pour protéger mes cahiers qu’il avait lancé au-travers de la pièce, une autre fois. Ah non !, l’école pas question pour moi d’y toucher. Ce fut ma motivation supplémentaire. 

brindille33

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Photo du mois de mars 2023 – Transport en commun

 

A l’époque appelée Oléa, c’était l’année des O, je vous souhaite depuis lors une bonne soirée. je suis une vraie princesse capricieuse et pourtant  Minouche avec mon maître, ma maîtresse, bof, elle est avec moi très versatile. Il faut dire que je lui donne des coups de pattes, non mais des fois, je suis chez moi, ici . :-)) 

Minouche à trois mois en 2018

 

Train régional en Belgique. Et oui cette photo date bien de l’année septembre 2014. J’étais allée rendre visite à ma fille et ensuite ai pris le train pour aller chez mon fils à seulement dix minutes. C’était plus pratique pour lui de venir me chercher avec la camionnette à l’époque de son employeur ferronnier. J’ai quelque pu oublié, et je vois qu’il n’y a pas un chat ni personne dans ce transport. Raison pour la quelle j’ai voulu faire la photo et aussi montrer comment c’était chez nous. Je pense qu’elle est restée dans les articles privés, à être publiée plus tard. D’ailleurs elle était prête comme vous la voyez et je l’ai prise telle quelle. Chouette, je n’ai pas eu à chipoter. Lorsque je pense à WP au début quelle facilité, maintenant, c’est vraiment plus mon truc comme présentation. Alors que j’ai tant aidé. Je ris tout de même en voyant ce vide sidéral, et j’ai vu ce que chez nos amis du Grand Est, ils ont eu la même idée pour le tram. Ici, je pourrais, encore devrais-je l’attraper entre deux pannes ou quelques manifestations auxquelles j’adhère totalement. Sauf les pannes, ou même les accidents avec voitures piétons, trotinettes, bicyclettes, motos etc…. très graves et moins. Les rails au même niveau que la circulation est une grande aberration. Cela c’est mon avis d’utilisatrice à Bordeaux, par rapport à Bruxelles, où le tram peut rouler en site propre, mais les côtés sont surélevés. Le reste bien séparé des voitures en aller-retour. Bah, tant pis, à chacun.e, de faire attention et ne pas traverser avec les écouteurs sur les oreilles. 



 

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IRIS NOIR 2022, le charme belge

Le Salon du polar de Bruxelles par Mamie Danièle Iris noir 2022, une première pour moi, une aventure à Frit land Samedi 29, en fin de matinée, j’ai …

IRIS NOIR 2022, le charme belge

Je ne pouvais pas en tant qu’ex-Bruxelloise laisser passer autant de joies dans le partage. Pour les personnes que cela intéressent bien entendu. 😉 Je ne lis plus trop de noirs depuis le Covid. Je viens pourtant de lire une nouvelle de Stanislas Petrosky « Le mariage du Siècle ». Pour l’auteur c’est Yvan qui m’a donné la piste. Désolée, je ne retiens plus les noms des blogs. Pour la nouvelle attention à la chute, c’est noir. J’ai adoré. Bisous bisous à toutes les personnes qui viennent encore me rendre visite. Geneviève . Ps : Je reviendrai pour la mise en forme. 😘😘♥️♥️

Souvenirs personnels – Réflexions sur une musique folklorique Hongroise

Réflexions sur une musique folklorique Hongroise (texte préparé sur ce blog en juin 2011 et resté en privé jusqu’à ce jour  🙂 ) « J’écoute, avec mon…

Souvenirs personnels – Réflexions sur une musique folklorique Hongroise

Bonsoir à tous,
Je remonte cet article, une blogueuse ayant des soucis avec cet article. Désolée pour le reblog de cet article, je pencherais vers un bug associé peut-être aux médias YouTube.
Je ne vous oublie pas. En résumé une tendinite de l’épaule droite depuis trois mois. GG passe un choc électrique le 14 septembre prochain. Trop d’arythmies cardiaques.
Pleins de bisous 😘😘😘. A bientôt.

Bonne fête aux mamans de France

Photo dans ma rue

Bonne fête à toutes les mamans. Je pense à celles qui ont des conflits, sont fâchés, s’ignorent et cela m’attriste. A ces personnes, pensez à vous, essayer de vous faire plaisir et de ne pas plonger sous la couette ou les pleurs. La souffrance est difficile à supporter. Il y a moyen de s’en sortir en consultant. Quel que soit l’âge, ne pas rester dans ces ressentis négatifs fait tellement mal au corps, à l’âme.🤗🌹

Pour les autres passez une belle journée et/ou une fin de long week-end en restant prudent. ♥️ Pour ce qui concerne les commentaires de l’article précédent, j’essaie de le faire à mon rythme. Un peu de patience. 

Le parfait petit guide pour un brunch de Noël réussi !

Le 25 au matin, oublie les toasts au beurre de pine pis les céréales. Tu mérites de te gâter un peu, et de te préparer un déjeuner digne des …

Le parfait petit guide pour un brunch de Noël réussi !

J’aime beaucoup les propositions sucrées. Un article trouvé au hasard en voulant répondre à Marie en Champagne 😉

D’ombre et de lumière

Assis sous le soleil du printemps, Patrick se dit qu’il lui faudrait bien un jour devoir se séparer de tous les livres qu’il exposait à cet endroit depuis autant d’années. Son père, le père de son père et ainsi de suite perpétuaient cette tradition sur la place de ce village tous les dimanches matins. Il soupira et se sentit triste de devoir se séparer de tous ses amis.

Au départ il ne se préoccupait d’aucun. A force de les côtoyer, il avait appris à mieux les connaître. Cela c’était accompli insidieusement, un peu malgré lui.
Ils se parlaient, échangeaient des idées pour lesquelles ils auraient pu mourir. Ils partageaient les amours de l’un. Les aventures de l’autre. Il avait fini par rentrer dans le cercle très fermé de tous ces mystères appelés communément par le nom masculin de : « livre ».
Chaque objet était la propriété d’un auteur. C’était avec lui que chaque jour Patrick apprenait, écoutait les confidences au détour de la page.

Un matin ensoleillé, il avait rejoint l’ombre d’un arbre. Il rêvassait à l’avenir, à sa future reconversion, il avait eu une proposition, devenir éditeur.
Soudain un grand brouhaha. Il se lève ou plutôt court vers la clameur qui enfle. Stupéfait, il s’arrête devant son étal.

  • Bon dieu se dit-il que se passe t- il ici ?

Les voix s’exprimaient et sortaient de toutes parts, à sa gauche, devant lui, près du sol.

Nous ne voulons pas partir ainsi. Donne-nous un délai Patrick disait un ouvrage broché de cuir. Je me sens bien à côté d’Emile Zola, Balzac, Alain Fournier, Stefan Zweig pour ne citer que ceux qui sont proches de moi.

Le soleil avait quelque peu tourné et les ombres jetées par les feuilles s’étendaient sur d’autres ouvrages. Ils s’enflammaient emportés par les autres propos de Hergé, de Schuiten, deux univers si opposés de la bande dessinėe. Goscinny en tête, ainsi que Peyo, même Pennac de ses derniers dessins si particuliers se joignaient aux autres.

  • Voyons Patrick que t’arrive t-il ? Tu ne veux plus rester en notre compagnie ?
  • Bien entendu que oui, mais aujourd’hui je dois penser à l’avenir. L’Europe va mal et je crains que nous devions, nous aussi, subir les secousses économiques de ces pays. Ici sur notre île, la vie est encore simple et belle. Vous me donnez de quoi vivre décemment. J’ai reçu une proposition où je ne devrai plus me lever si tôt. Veiller sur vous contre les voleurs de toutes sortes qui sévissent partout. Je suis fatigué, si las !
  • Ah ! C’est donc cela, dit Freud coincé entre Lacan et Cyrulnik. Le premier lui proposa son divan et le dernier lui dit au contraire qu’il avait confiance et rebondirait.

Il y eut une grosse bourrasque. Tous les ouvrages sortirent de leur emplacement et tournoyèrent autour de l’homme éberlué, apeuré. C’est que la révolte semblait gronder au sein des rangs qui s’étaient organisés. Ils encerclèrent l’homme. Ils s’étaient tous rangés côte à côte, serrés l’un contre l’autre. Pas un interstice entre eux. Au milieu, l’homme prit sa tête entre les mains et ne prononça qu’un seul mot :

  • Pardon !

Le groupe s’approchait, se resserrait de plus en plus près. Il aperçut Tatiana de Rosnay une petite dernière, mais aussi Poe, Ellory, Azimov et Stéphan King. Il prit peur. Malgré la chaleur, il sentit poindre en lui une profonde angoisse mêlée à une solitude immense.

  • Monsieur ! héla une voix féminine venue de très loin, vous allez bien ?
    Une main se posa sur son épaule en le secouant légèrement.
  • Venez vite ! Ajouta la dame affolée, le voyant allongé sur terre.
  • Que se passe t-il encore répondit-il d’une voix irritée. Que me veulent- ils ?
  • Je ne comprends pas ce que vous me dites, mais venez voir par vous même.

Elle l’entraîna vers le siège resté vide. A terre se trouvaient tous les livres qui lui appartenaient sans dessus dessous.

  • Il y a eu un coup de vent et voilà le résultat reprit la dame d’un air rempli d’empathie. Vous saignez de la tête Monsieur. Sans doute la branche qui se trouvait à vos côtés. Vous l’avez échappé belle !
  • C’est donc cela soupira Patrick, presque soulagé. Et continua dans un murmure :
  • Ça alors ! J’aurais pu croire…mais il ne finit pas sa phrase.
  • Allo dit la voix féminine, allo ? Pouvez-vous envoyer une ambulance ? Un homme est blessé. Il est si incohérent. La tempête sans doute. Merci.

17 mai 2012

Reblog – Sélection de sorties littéraires : mars – avril 2021

Les mois de mars et avril sont toujours très chargés en sorties littéraires. En cette année 2021, s’en est même assez délirant. Voici ma sélection …

Sélection de sorties littéraires : mars – avril 2021

La suite à lire chez l’auteur de l’article. Ceci pour mémoire en ce qui me concerne.

Bordeaux – Explosion rue Borie 06-02-2021

Je viens vous signaler que l’explosion qui a eu lieu à Bordeaux, ne se situe pas trop près de notre quartier.
https://www.sudouest.fr/2021/02/06/bordeaux-une-violente-explosion-dans-le-quartier-des-chartrons-8373987-2780.php
Nous n’avons même rien entendu à l’arrière, alors que ma voisine qui habite en face et chez qui je suis allée sonner craignant qu’elle se soit promener dans ce quartier m’a dit qu’elle avait entendu les pompiers aller et venir toutes sirènes hurlantes. J’étais contente qu’elle soit à la maison. Elle va à gauche et à droite, contrairement à moi, clouée à la maison avec une tendinite au tendon d’Achille depuis quelques semaines, et GG étant aller faire quelques courses comme il a l’habitude dans le centre ville. C’est son fils, inquiet, qui a téléphoné sur le portable de GG, portable que je n’ai pas décroché. Ensuite ce fut l’ainée des filles. Et pour le coup me téléphonant sur mon portable, elle m’a demandé où se trouvait son papa. J’ai pu la rassurer.

Il y aurait une cinquantaine de pompiers ce qui fait beaucoup de monde. La rue est longue. Je ne sais à quelle hauteur cela c’est produit et en plus c’est dans le quartier Notre Dame, des antiquités. Des anciennes maisons, dans une rue étroite ai-je vu à la télé qui était éteinte avant que je regarde les infos.

Je lis beaucoup et là il pleut, il pleut. Nous n’avons heureusement pas les pieds dans l’eau. Contrairement à d’autres personnes dans le S.O et un peu partout en France où les rivières débordent et font déborder d’autres plus importantes et ainsi de suite. Je pense à tous ces sinistrés.

Photo du mois de juillet 2020 – Transformation

Ce mois ci c’est pilisi qui a choisi comme thème :

Transformation

action de transformer… passage d’une forme à une autre… modification, changement… prouesse sportive… A vous de nous montrer quelle transformation vous êtes capable…


En fouillant dans mes archives, j’ai aimé cette photo qui pouvait très bien illustrer à l’automne,
la transformation des feuilles encore vertes.

Quelles sont les transformations que je vais découvrir chez nos ami(e)s ? 🙂

Blogoth67, Julia, Lilousoleil, Chris M, J’habite à Waterford, magda627, Danièle.B, Frédéric, FerdyPainD’épice, Shandara,
Lavandine, Cynthia, Gilsoub, écri’turbulente, Nicky, Akaieric, Marlabis, Xoliv’, Kemba, Brindille,

Laurent Nicolas, Philisine Cave, Amartia, Marie-Paule, Jakline, Renepaulhenry, El Padawan, Gine, Pilisi, La Tribu de Chacha,
USofParis, Josette, Pink Turtle, Morgane Byloos Photography, Escribouillages, Christophe, Tambour Major, Sous mon arbre.

Les cannelés de Bordeaux – Comment les faire ?

Un peu d’histoire !!

Il y a plusieurs origines possibles, mais celle que l’on peut vérifier, est celle de l’évêché de bordeaux : les sœurs du couvent de Ste Eulalie avaient pour habitude de confectionner un gâteau à base de différents produits qu’elles pouvaient trouver sur le port de Bordeaux (18°siècle).

Ce gâteau s’appelait le cannelât – cannelât qui veut dire bâtonnet – car le moule était en forme de bâtonnet conique.

Ce gâteau était confectionné par les sœurs pour les indigents qui traînaient sur le port.

La décadence de la religion pendant cette période a entraîné dans sa perte, non seulement le couvent des religieuses de Ste Eulalie, mais aussi la recette de ce petit gâteau.

Quelque temps après, en hommage à la venue de Louis XVI à Bordeaux (qui n’est d’ailleurs jamais venu !), un maître boulanger se voit attribuer le dur ouvrage de réaliser une pâtisserie en l’honneur du Roi.

C’est à partir de la recette des sœurs de St Eulalie et en prenant le style mobilier le plus cher à Louis XVI (cannelures) qu’il a créé un gâteau original le « Cannelé » (reconnaissable par ses….. Cannelures).

Pour 12 cannelés

Préparation : 100 minutes

Cuisson : 1 heure T° 6 – 190°

FACILE

PEU CHER

½ litre de lait

1 pincée de sel

2 œufs entiers et 2 jaunes

½ gousse de vanille

1 cuillère à soupe de rhum

100 gr de farine

250 gr de sucre en poudre

50 gr de beurre

Plus 50 gr pour beurrer les moules à cannelés

Faire bouillir le lait avec la vanille et le beurre

Mélanger la farine, le sucre, puis incorporer les œufs d’un seul coup. Verser ensuite le lait bouillant.

Mélanger doucement pour obtenir une pâte fluide comme une pâte à crêpes,

Place au réfrigérateur 1 heure

Préchauffer le tour TH. 10 – 270° avec le tôle sur laquelle cuiront les cannelés.

Verser la pâte bien refroidie dans les moules bien beurrés, en ne les remplissant qu’à moitié. Rapidement disposer les cannelés sur la tôle du four en prenant soin de ne pas refroidir la chaleur du four.

Faire cuire à four chaud Th. 10 pendant 5mn puis baisser le Th. à 6 et continuer la cuisson pendant 1 heure. Le cannelé doit avoir une croûte brune et un intérieur moelleux.

Démouler encore chaud.